Son Gokû n'a pas toujours été l'image que nous en avons. Au début de la saga, c'est un jeune garçon d'une dizaine d'années, vivant seul dans une petite maison perdue au fond des montagnes.
Ce n'est pas à proprement parler un humain, mais un extra-terrestre de la race des Saïyens, les guerriers de l'univers. A sa naissance sur la planète Végéta, il portait le nom de Carot et avait un caractère digne de son peuple, c'est-à-dire très agressif. Comme tous les saïyens, il possède une queue de singe et le pouvoir de se métamorphoser en gorille géant les soirs de pleine lune. Sa force demeure relativement faible, et c'est pour cela que les saïyens, avides de conquérir des planètes, l'envoient sur la Terre, pour décimer la faible population.
A son arrivée sur Terre, Carot est recueilli par un vieil ascète du nom de Sangohan, qui le rebaptise Son Gokû à cause de sa queue. Après des débuts difficiles, Son Gokû, qui chute la tête la première dans un fossé, perd la mémoire et par conséquent sa mission, pour finalement devenir un gentil garçon. Mais ses instincts sont toujours présents : un soir de pleine lune, il se transforme en gorille et tue accidentellement son grand-père adoptif, sans réaliser immédiatement qu'il en était le responsable.
Nous voici donc un beau matin, quelques années après le décès de Sangohan. Son Gokû a gardé en sa mémoire un baton magique capable de grandir et une boule de cristal, une des 7 Dragon Balls. Vivant seul, il est quelque peu arrièré et ne connait ni la civilisation, ni la technologie actuelle, ni même les bonnes manières : on décèle chez lui un manque d'hygiène et de pudeur (qui durera un bon moment d'ailleurs, et nous réservera quelques surprises !). Mais sa force a considérablement augmenté. Il fait alors la connaissance de la jeune fille Bulma, à la recherche des Dragon Balls, qu'il décide d'accompagner dans sa quète. Il fera la connaissance de son futur maître d'arts martiaux, Tortue Géniale, et de son meilleur ami Krilin, sans oublier Yamcha, Plume, Oolon, Chichi, et tous les autres.
Son Gokû se fait progressivement une sacrée réputation dans les tournois d'arts martiaux, malgré ses 2 échecs successifs en finale. Sa force augmente de plus en plus, après chaque entrainement et même après chaque combat. Car il se battra aussi dans des circonstances plus sombres, pour anéantir toutes les formes d'oppression sur Terre. Son Gokû se range au service du bien et de la justice, au lieu de détruire la Terre comme cela était prévu ! Néanmoins, il en profite pour se faire un maximum d'amis. A lui seul, il vient à bout de l'armée du Ruban Rouge, une force paramilitaire terroriste, puis de Piccolo, un redoutable démon aux pouvoirs hors normes.
Ce qui fait la force de Son Gokû, c'est sa volonté : une fois le combat engagé, il joue le tout pour le tout pour le remporter, et en cas d'échec il n'abandonne jamais. Plus surprenant encore, Son Gokû ne tue jamais de sa main aucun ennemi, en préférant plutôt le laisser fuir pour l'affronter plus tard en cas de récidive. Cette facette de son caractère, en apparence plutôt naïf, est très étonnante quand on sait de quel planète il vient. Mais bon, la paix reste le maître mot.
Devenu adulte, Son Gokû se marie avec Chichi et il aura 2 enfants d'elle : Sangohan puis Sangoten. C'est à cette époque que d'autres saïyens arrivent sur Terre pour régler le compte de Carot, considéré comme un traitre. Toute cette histoire aboutira à un vol spatial sur la planète Namek, où Son Gokû devra venir en aide à ses amis face au diabolique Freezer.
Le combat contre Freezer est très long et difficile, mais Son Gokû finit par prendre l'avantage en réussissant à se transformer en Super Saïyen (cheveux dorés, aura incandescente, yeux verts) ce qui lui donne une force à peine crédible.
Par la suite, Son Gokû enchaînera combat sur combat pour réduire à néant toute la vermine, non plus de la Terre mais de l'univers ! Au final, il devient si fort qu'il n'a aucun égal dans l'univers, et la paix peut enfin régner... Sauf que les méchants ont toujours des idées diaboliques, inattendues et apparemment insurmontables... C'est le cas de Cell, monstre puisant ses forces des cellules de nombreux autres personnages. Le sorcier Babidi et Boo en sont deux autres parfaits exemples. Qu'à cela ne tienne, Son Gokû vaincra.
Une des particularités de Son Gokû, c'est que dans toutes sortes de combats, même les plus dangereux et décisifs pour l'avenir du monde, son souci premier est de s'améliorer. Sa force augmente lors de ses victoires, il tire profit de ses erreurs et ses défaites. Dans tous les cas, qu'il pleuve ou neige, ce que recherche Son Gokû, c'est devenir le plus fort... et pas pour en jeter à la plage, mais simplement, comment dire ... par honneur ou je ne sais quoi, vous savez, comme un philosophe cherche à être le plus sage possible. Car Son Gokû est Carot, un saïyen avant tout.
Même si sa force a de quoi faire peur (et dont certains auraient bien aimé tirer profit pour conquérir le monde), Son Gokû n'en use que dans les situations où la paix doit s'imposer. Autrement, il reste d'un tempéramment très amical, parfois même naïf, mais jamais agressif. Le rêve. C'est en revanche un très mauvais mari au yeux de sa femme Chichi, qu'il délaisse hélas le plus souvent pour partir à l'aventure ! On ne se refait pas mes amis, un super héros est un super héros.
